L’accord trouvé hier par les représentants du personnel et la direction de Siemens a validé le plan de restructuration annoncé l’été dernier : 270 postes vont être supprimés et le site de Saint-Chamond fermera bien à l’automne 2011.
L’accord conclu mercredi entre représentants du personnel et dirigeants de Siemens, à l’issue de l’ultime séance de négociations ouverte consécutivement à la séquestration de deux cadres de l’entreprise par des salariés en début de semaine, a scellé le sort du site industriel de Saint-Chamond (Loire).
Comme le plan de restructuration le prévoyait, le site qui fait travailler 300 salariés sur les 650 que compte Siemens dans la Loire (350 à Montbrison), fermera à l’automne 2011, entraînant dans sa chute quelque 270 emplois.
Une issue dramatique que les dirigeants de Siemens jugeaient inévitable en raison de « la baisse de 40% du marché mondial des métaux » dont les conséquences économique ont « fortement » impacté la rentabilité de Siemens VAI MT dans la Loire, dernier grand bureau d’ingénierie et dernier constructeur en France d’équipements pour la sidérurgie et la métallurgie.
Cet accord final, dont les seules garanties concédées par la direction portent sur le nombre d’emplois sauvegardés –qui passe de 365 à 380 – et sur le montant du plancher de la prime supra-légale, ne prévoit aucune solution alternative concrète autre qu’un regroupement des activités du groupe sur le site de Montbrison.
Les élus locaux du Conseil Régional de Rhône-Alpes et de Saint-Etienne Métropole avaient notamment tenté de convaincre les dirigeants de Siemens de s’engager sur de nouvelles formes de productions afin de maintenir un maximum d’emplois dans la vallée du Gier, notamment dans le domaine des énergies renouvelables.